Global Market Report - France - Octobre 18

Philippe Mallétroit - Directeur pour la France

Marché de porc

Cet été, le prix moyen du porc a été bien inférieur à celui de l'été précédent et a atteint un prix maximal de 1.296 € / kg. (1,498 $ / kg carcasse)  au début de septembre.

Si on compare la saison estivale 2018 de juin à septembre (Semaine 27 à la semaine 39), nous pouvons voir un prix moyen de 1,242 € / kg (1,436 $ / kg carcasse).

En comparaison, l'année dernière à la même période, le prix moyen était de 1,422 € (1,644 $ / kg carcasse), c’est un 17 € (19,66 $) différence par finisseur.

Le prix moyen du porc était de 1,201 € / kg (1,389 $ / kg), sur les premiers mois 9 de la année (jusqu’en octobre 8th). En 2017, pour la même période, le prix était de 0,226 € / kg (0,261 $) augmentation (1,65 $ / kg), cela signifie un 21 € (24,3 $) différence par tête. Pour un producteur de 200 truies de naissance à finition, c'est environ 100 € (115 645 $) par an.

Fièvre porcine africaine

L'industrie porcine en Europe s'attendait à ce que l'Allemagne soit probablement le premier pays européen touché par la peste porcine africaine (ASF), après d'autres pays d'Europe orientale comme la Lituanie, l'Ukraine, la Moldavie… et plus récemment la Bulgarie

Cependant, en septembre, 13th  La première confirmation des premiers cas de PPA sur des sangliers a été annoncée en Belgique. La menace est au coin de la rue en Europe. En effet, comme on pouvait s'y attendre, les pays 13 (Corée du Sud, Chine, Taiwan, Biélorussie, Mexique, Philippines, Japon, Afrique du Sud, Singapour, Uruguay, Australie et Malaisie) a interdit l'importation de porcs vivants et de porc en provenance de Belgique. La Chine, les Philippines et la Corée sont de bons clients pour la Belgique et représentent 3,6% de la valeur des exportations de porc belge. ¢ 

Si ASF continue de s'étendre sur d'autres grands pays producteurs européens comme la France, l'impact économique sera important. La vigilance est requise et la meilleure protection contre la PPA est la biosécurité.

 

Rapport Space 2018

SPACE Show a célébré son 32nd édition cette année et restez le principal salon de l'élevage en France.

Cette année, nous avons constaté un intérêt croissant de la part des producteurs mais également de l'industrie porcine française. (coopératives, emballeurs) améliorer la qualité de la viande de porc.
Une conférence co-organisée était prévue avec le magazine Porc Mag et l'IFIP (centre de recherche sur le porc français) sur «système de classement des carcasses: peut-on intégrer des critères organoleptiques?»

Nos observations:

Tout d’abord, il est intéressant de voir aujourd’hui en France que nous pouvons commencer à envisager de payer aux producteurs la qualité de la viande et les critères organoleptiques pour la viande de porc qu’ils produisent. C'était totalement inimaginable il y a quelques années.

Au cours de cette conférence, M. Gilles Nassy, ​​de l'IFIP, a observé que depuis de nombreuses années, l'industrie porcine française se concentrait sur la production d'un porc très maigre (Piétrain), toujours plus maigre, et que le porc français perdait sa qualité de viande avec un faible taux de graisse intramusculaire (1,5-2%)

Il a aussi dit : «Une viande de porc de bonne qualité est une viande avec plus de 2,5% de graisse intramusculaire et avec une bonne rétention d'eau».

Une étude de l'INRA, recherche agronomique nationale française (Lebret 2009) ont démontré que la graisse intramusculaire avait un impact significatif sur la tendreté et la jutosité du porc.

Une question intéressante a été posée, car on ne l'entend pas pour la première fois: «Est-il possible de produire une meilleure viande de porc en ce qui concerne la qualité de la viande, sans augmenter les coûts de production? ». Une réponse a été faite par le généticien français Mr Sourdioux: «En théorie oui c'est possible mais ce sera un long travail pour le faire».

Nous sommes tout à fait d’accord avec lui, c’est un travail long qui ne peut pas être accompli en peu de temps. C’est pourquoi, depuis plus de 20 années, Genesus a choisi son Duroc afin d’obtenir un porc économique avec un faible coût de production et une viande savoureuse, avec une graisse intramusculaire ≥ 3%.

Pour conclure, je vais citer un client espagnol (18 000 truies) rencontré en septembre «Nous recherchons une viande de porc avec un bon taux de graisse intramusculaire, mais qui doit être économique à produire. C'est pourquoi nous utilisons Genesus Duroc depuis 4 ans. »

L'équipe Genesus lors de Space 2018. De gauche à droite: Helena Echberg, Valérie Peyrous, Aurélie Trémaudant, Philippe Eonnet et Philippe Mallétroit




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Cette publication a été écrite par Genesus